Stabat mater dolorosa*
En quête de lecture pour l'été, je m'étais rendue dans ma librairie favorite, Vivement Dimanche (autrement nommé Likoma, sur le web). En flânant dans ses rayons, je suis tombée sur une pile Coup de coeur. Le titre, la quatrième de couverture, la couverture elle-même, tout me plaisait. Ni une, ni deux, j'ai embarqué le livre.
*Stabat mater dolorosa, encore une expression latine. Elle signifie "la mère douleur se tenait debout" et s'applique parfaitement au roman que je vais vous présenter.
Comment va la douleur?
Pascal Garnier
2008
Ed. LGF, Coll. Le Livre de poche
Résumé
*Stabat mater dolorosa, encore une expression latine. Elle signifie "la mère douleur se tenait debout" et s'applique parfaitement au roman que je vais vous présenter.
Comment va la douleur?
Pascal Garnier
2008
Ed. LGF, Coll. Le Livre de poche
Résumé
Tout commence par une rencontre improbable, dans un lieu improbable.
Bernard, la petite vingtaine, s'est blessé à l'usine. Résultat: un doigt en moins, mais qu'importe, puisqu'il ne s'en servait pas... En convalescence, il passe quelques jours chez sa mère à Vals-les-bains, station thermale pour retraités. C'est là qu'il rencontre Simon, un vieil homme, "éradicateur de nuisibles" en pré-retraite, de passage à Vals. En réalité, Simon est un tueur à gages et s'apprête à accomplir sa dernière mission. Après avoir tant donné la mort, il est fatigué de sa vie. A l'inverse, Bernard est heureux et rend la vie simple. C'est sans doute pour cela que le vieux se prend d'amitié pour Bernard et histoire de tromper un peu plus longtemps sa solitude, décide de l'embaucher pour quelques jours: Bernard sera son chauffeur.
A eux deux, ils vont constituer une fine équipe (de bras cassés)... Un road movie d'un genre nouveau...
Mon avis
La quatrième de couverture promettait un roman noir ne lésinant pas sur l'ironie, le cynisme... Et j'ai été déçue.
Tout d'abord, j'ai trouvé les personnages trop fades. Ils manquent d'épaisseur, ils restent superficiels. L'histoire met pourtant en place des thèmes "forts" comme ceux de la solitude, de la fraternité, de l'amour même. Elle fait émerger l'humanité là où on ne pensait pas la trouver. Enfin, le roman place au coeur de son intrigue un homme en fin de vie, seul, face à la maladie et à la mort. Et la place accordée aux pensées des personnages, à leurs émotions, reste maigre... Chaque monologue est coupé court... Il en va de même pour les personnages secondaires: Fiona et la mère de Bernard (très intéressante! un personnage dense) sont des "laissées pour compte". Alors qu'elles auraient beaucoup à apporter au récit... Quel dommage! Je suis restée sur ma faim.
Ensuite, le style de l'auteur ne m'a pas particulièrement emballée... J'ai aimé son côté rapide, incisif et distant (trop, peut-être); j'ai moins aimé ses tentatives de lyrisme, ses comparaisons...
Enfin et par ailleurs, malgré ces points négatifs (selon moi), le roman se lit très bien. L'auteur instaure dès les premières pages un "suspense". Il commence très fort: la dernière nuit de Simon, son suicide à quatre mains. Forcément, on veut comprendre pourquoi, on veut savoir ce qui s'est passé...
Bientôt un extrait...
Bernard, la petite vingtaine, s'est blessé à l'usine. Résultat: un doigt en moins, mais qu'importe, puisqu'il ne s'en servait pas... En convalescence, il passe quelques jours chez sa mère à Vals-les-bains, station thermale pour retraités. C'est là qu'il rencontre Simon, un vieil homme, "éradicateur de nuisibles" en pré-retraite, de passage à Vals. En réalité, Simon est un tueur à gages et s'apprête à accomplir sa dernière mission. Après avoir tant donné la mort, il est fatigué de sa vie. A l'inverse, Bernard est heureux et rend la vie simple. C'est sans doute pour cela que le vieux se prend d'amitié pour Bernard et histoire de tromper un peu plus longtemps sa solitude, décide de l'embaucher pour quelques jours: Bernard sera son chauffeur.
A eux deux, ils vont constituer une fine équipe (de bras cassés)... Un road movie d'un genre nouveau...
Mon avis
La quatrième de couverture promettait un roman noir ne lésinant pas sur l'ironie, le cynisme... Et j'ai été déçue.
Tout d'abord, j'ai trouvé les personnages trop fades. Ils manquent d'épaisseur, ils restent superficiels. L'histoire met pourtant en place des thèmes "forts" comme ceux de la solitude, de la fraternité, de l'amour même. Elle fait émerger l'humanité là où on ne pensait pas la trouver. Enfin, le roman place au coeur de son intrigue un homme en fin de vie, seul, face à la maladie et à la mort. Et la place accordée aux pensées des personnages, à leurs émotions, reste maigre... Chaque monologue est coupé court... Il en va de même pour les personnages secondaires: Fiona et la mère de Bernard (très intéressante! un personnage dense) sont des "laissées pour compte". Alors qu'elles auraient beaucoup à apporter au récit... Quel dommage! Je suis restée sur ma faim.
Ensuite, le style de l'auteur ne m'a pas particulièrement emballée... J'ai aimé son côté rapide, incisif et distant (trop, peut-être); j'ai moins aimé ses tentatives de lyrisme, ses comparaisons...
Enfin et par ailleurs, malgré ces points négatifs (selon moi), le roman se lit très bien. L'auteur instaure dès les premières pages un "suspense". Il commence très fort: la dernière nuit de Simon, son suicide à quatre mains. Forcément, on veut comprendre pourquoi, on veut savoir ce qui s'est passé...
Bientôt un extrait...